Thierry Jamin à PUSHARO

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Les pétroglyphes de Pusharo sont un ensemble de motifs gravés dans des parois rocheuses à l'ouest de l'Amazonie, au Pérou, il y a plusieurs siècles. Ils représentent des formes évoquant des hommes, des serpents, des félins mais aussi des motifs géométriques et astronomiques.
  




Le site de Pusharo se situe au sud-est du Pérou, dans la Région de Madre de Dios, au sud-est de la zone réservée du Parc national de Manú. Autochtones, archéologues et touristes y accèdent depuis le Río Madre de Dios, un affluent de l'Amazone, en remontant la rivière Palotoa jusqu'aux monts Pantiacolla. Source Wikipedia
  Enfin, en août 2006, nous mettons sur pied une grande campagne de recherches dans le secteur de Pusharo. Et les résultats de cette seconde expédition vont se révéler absolument extraordinaires.Je voulais revenir dans le secteur de Pusharo, car, en 2001, à l’issue d’une première étude, Herbert Cartagena et moi avions observé sur une montagne distante de plusieurs kilomètres, la présence d’un immense visage. Et je voulais vérifier ce phénomène. S’agissait-il bien d’un visage réalisé par l’homme ou d’un caprice de la nature ?

Et puis, je voulais aussi vérifier sur le terrain certaines hypothèses concernant mon interprétation de la roche principale de Pusharo (Secteur I-A).Quelques mots sur cette roche : il s’agit d’une sorte de falaise, sur laquelle on a découvert en 1921 une quantité impressionnante de figures gravées. Ces figures, ou « pétroglyphes », n’avaient encore jamais été étudiés de manière scientifique avant que je ne m’y intéresse, à partir de 2001. Ils couvrent la roche sur une trentaine de mètres de long et sur cinq à six mètres de haut. Ces signes, dont nous avons prouvé l’origine inca, perdus en pleine forêt à des centaines de kilomètres du monde habité, semblent représenter des fleuves, des montagnes et des lieux de peuplements. Certaines figures apparaissent puis disparaissent comme par magie à des moments bien précis de la journée. Il en va ainsi de trois “soleils” : un soleil levant, un soleil au zénith et un soleil couchant. Ce pourrait être des directions. Les “pyramides” du Paratoari par exemple figurent sur la roche. La petite cité de Mameria, découverte par Nicole et Herbert Cartagena en 1979 est également signalée à Pusharo. Et la cité qui, selon moi, se cache près des "pyramides" y est également clairement indiquée !

Ces pétroglyphes, ne seraient-ils pas une sorte de “carte géographique mémoire” d’une région donnée ? Celle de Païtiti par exemple. Si cette ville légendaire existe bel et bien, alors Pusharo est sans aucun doute l’une des clés pour s’y rendre.

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A quelques dizaines de mètres de cette première paroi, je rencontre, sur un ancien sentier inca, d’autres figures gravées (Secteur II), d’un style assez différent. Il s’agit surtout de signes figuratifs, voire symboliques, au demeurant bien intrigants. Certains, en effet, rappellent les séquences d’une ancienne écriture et sont contenus dans ce qui ressemble à des “cartouches”, un peu comme en Égypte.Cette seconde roche de Pusharo ne serait-elle comme une “relique” de cette écriture perdue des Incas, qu’on n’a jamais vue ? C’est là un thème que je trouve passionnant et qui est très proche de la recherche de Païtiti, la cité du Savoir. Là où l’on apprenait peut-être l’usage de la qellcca, c’est-à-dire de l’écriture. Étymologiquement, en effet, Païtiti pourrait renvoyer au terme quechua paykikin, qui signifie « égal à », « jumelle ».

Cette expédition d’août 2006 va aller finalement bien au-delà de nos espérances. Car non seulement nous confirmons l’existence de cet immense visage gravé dans la montagne, mais nous en découvrons d’autres ! Il s’agit de véritables "géoglyphes", comme à Nasca. Ce sont les premiers jamais signalés en forêt amazonienne (Secteur IV).
Ils ont été réalisés par les Incas. Le plus grand fait peut-être 200 mètres d’envergure. Selon notre hypothèse, il s’agirait d’un système élaboré de "balises" pour signaler la présence des pétroglyphes de Pusharo.

Nous avons pu déterminer ensuite que les pétroglyphes de Pusharo étaient bien une "carte géographique mémoire" imaginée par les Incas pour les guider à travers la forêt sans se perdre, jusqu’à une destination encore inconnue : Païtiti peut-être.

Et nous avons découvert que Pusharo était non seulement une représentation globale de l’Empire inca à une époque bien précise de son histoire mais également une carte régionale (celle de l’Antisuyu).
Au fil des ans, après plusieurs expéditions dans cette région et de nombreuses semaines à étudier et à interpréter les glyphes de Pusharo, nous avons acquis la conviction que la cité des "pyramides" ne pouvait pas être Païtiti. Il s’agit sans doute d’un avant poste, peut-être un tambo, sur le chemin d’un site encore plus grand –qui lui est sans doute la cité légendaire. Il doit d’ailleurs exister aussi une petite cité inca dans la zone de Pusharo, car ce sont deux points stratégiques contrôlant l’accès de la vallée du rio Alto Madre de Dios vers la vallée du Piñi Piñi, dans laquelle se cache sans doute Païtiti. C’est en tout cas ce que l’on interprète sur la roche de Pusharo.Certains chroniqueurs rapportent en effet que les Incas, vers la fin du XVème siècle, à l’époque de leur expansion vers cette région amazonienne, avaient édifiés deux citadelles sur la route de la cité perdue. Mais ils « oublient » de nous dire où… Source : granpaititi

 Vue partielle de la deuxième paroi de Pusharo, ou Secteur II.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)
 Le profil de l'empereur inca gravé dans la roche.
(Photo : Thierry Jamin, août 2006)
Figures gravées sur la paroi principale de Pusharo (Secteur I-A) pourrait renvoyer à la localisation de la cité de Païtiti. 
 (Photo : Thierry Jamin, août 2006)

  Une pièce de monnaie Péruvienne a été consacrée aux pétroglyphes de Pusharo.

    

    Les recherches de la cité "Z" par le Colonel Fawcett 

Percy Harrison Fawcett, officier et explorateur anglais (1867-1925). Après avoir servi à Ceylan, il dirigea, en cinq campagnes, les travaux de délimitation des frontières de la Bolivie (1906-1912). Après un premier voyage au Mato Grosso (1914), il partit à la guerre de 1914-1918, où il gagna ses galons de colonel. Il dirigea, entre 1919 et 1925, deux autres expéditions au Brésil à la recherche d'une ancienne cité mégalithique et disparue au cours de la seconde.
Il était convaincu, et cela lui coûta la vie, que de grandes cités mégalithiques existaient dans les forêts les plus épaisses du Brésil. Ces cités avaient précédé, selon le colonel, la culture inca de la côte ouest, et leurs bâtisseurs seraient venus de l'est : il s'agissait, selon lui, de réfugiés de terres ayant été jadis englouties par l'océan. Un thème très à la mode en ce début de siècle : « La liaison entre l'Atlantide et certaines régions du bassin amazonien », disait-il, « expliquerait bien des problèmes par ailleurs insolubles. » Nous ne pouvons naturellement souscrire à de telles hypothèses.Pourtant, la présence de non Indiens en Amérique Centrale et en Amérique du Sud a déjà été signalée par des membres d'expéditions espagnoles et portugaises dès le XVIème siècle. Fawcett lui-même avait entendu parler, au cours de ses nombreuses expéditions, d'hommes blancs, qui, plusieurs générations auparavant, avaient construit de « grandes cités », existant toujours dans les profondeurs des forêts pluvieuses. Plusieurs Indiens informèrent Fawcett que certaines de ces cités en ruines étaient toujours habitées par quelques descendants des bâtisseurs originaux et que des tribus sauvages formaient une sorte de barrière contre d'éventuels intrus. Le colonel rencontra, au cours de sa quête de ces cités mystérieuses, plusieurs survivants d'expéditions parties à la recherche de trésors, dont les compagnons étalent morts ou avaient disparu. Fawcett disparut lui-même dans la jungle amazonienne, près de la rivière Xingu, au Brésil, en 1925.Les mots qu'il prononça avant de s'engager dans sa dernière expédition pourraient lui servir d'épitaphe : « Que nous atteignons notre but et que nous en revenions, ou que nous y laissions nos os se dessécher au soleil, une chose est certaine. La réponse de l'énigme de l'Amérique du Sud antique (et peut-être du monde préhistorique), nous apparaîtra lorsque ces anciennes cités s'ouvriront à la recherche scientifique. Ces cités existent, je le sais (...) J'ai vu moi-même une partie de l'une d'elles ; c'est d'ailleurs pour cela que je me suis senti irrésistiblement poussé à y retourner. Les vestiges semblaient être ceux d'un poste avancé d'une des grandes villes qui, j'en suis convaincu, sera découverte en même temps que d'autres si l'on procède à des recherches bien organisées. »

Les livres du Colonel Fawcett
Le continent perdu dans l'enfer amazonien
Le continent perdu : Dans l'enfer vert amazonien 1906-1925

 

Dans la dernière de ses lettres, partie du « Dead Horse Camp », ainsi nommé parce que son cheval y mourut lors de son expédition de 1921, le colonel anglais indiquait qu'il espérait atteindre le but de ses recherches une semaine plus tard.
« Lorsque nous reviendrons, écrivait-il, l'histoire que nous raconterons devra faire tressaillir le monde ! »
Mais Fawcett ne revint jamais. L'Eldorado qu'il recherchait doit, peut-être, être encore au fin fond de la jungle...
« C'était un homme d'un courage indomptable, » disait de lui le célèbre explorateur anglais Peter Fleming, qui, plus tard, tenta de retrouver sa trace pour savoir s'il était encore en vie, « ses facultés d'endurance étaient hors du commun. Les insectes, les fièvres, les privations, rien ne l'entamait ».Ce furent sans nul doute ces facultés quasi charismatiques de conteur et d'endurance surhumaine qui expliquèrent l'immense popularité du colonel, et le nombre des tentatives faites pour venir à son secours.Aujourd'hui, pourtant, le mystère qui environne la destinée de Fawcett ne concerne pas tant la manière dont il mourut, car il y a une douzaine d'explications naturelles à cela, que la fameuse « cité perdue » de ses recherches... qu'il ne découvrit, vraisemblablement, jamais. La chaîne de montagnes où il la situait se révéla inexistante à la cartographie et à la photo aérienne de la région où il la situait, à savoir le Mato Grosso. Mais cela rappelle d'autres photos... Source : granpaititi
Voir aussi cette PAGE sur le Col. Fawcett

Les cités retrouvées par Thierry JAMIN en Amazonie péruvienne 

Un site sur le Pérou :  Voyage Pérou Evasion